Nouvelles approches de réparation des victimes devant la Cour pénale internationale

Dans le cadre des Midi-conférences des jeunes chercheurs «Du droit au menu», le Regroupement Droit, Changements et Gouvernance est heureux de présenter la conférence de Pierre Félix Kandolo On’Ufuku Wa Kandolo, candidat au doctorat en droit à l’Université de Montréal sous la supervision de Jacques Frémont qui nous parlera de la collectivisation des réparations pour une collectivité des victimes de violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire et des nouvelles approches de la Cour pénale internationale dans l’affaire Thomas Lubanga Dyilo.

 

Résumé :

Le début du 21ème siècle amène de nouvelles orientations qui permettent l’évolution du statut de la victime de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, longtemps écartée de sa propre affaire. C’est la Cour pénale internationale qui, à deux reprises, vient de reconnaître son statut et de lui accorder le droit à réparation du préjudice subi.

L’aboutissement du procès impliquant le premier poursuivi et le premier prisonnier de la Cour pénale internationale (Thomas Lubanga Dyilo) dresse un itinéraire sur la manière de mener les réparations en faveur des victimes collectives pour des réparations également collectives. Ce sont les victimes qui ont subi les affres de la guerre en République démocratique du Congo qui sont les premières bénéficiaires de cette innovation.

L’examen de ce jugement historique nous permet d’identifier les nouvelles approches que donne la Cour pénale internationale par rapport au statut de la victime devant les juridictions internationales précédentes afin d’évaluer les avancées et limites des juridictions étatiques.

Ce contenu a été mis à jour le 12 février 2016 à 17 h 51 min.

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