Mettre en échec l’analphabétisme scientifique

Calculer la dose d’un médicament à prendre. Choisir les meilleurs aliments pour la santé. Comprendre des débats comme ceux entourant les gaz de schiste, la qualité de l’eau, le réchauffement climatique.

Divers indices montrent qu’environ la moitié des Québécois n’ont pas les compétences requises pour réaliser ces tâches correctement. Et selon Michèle Stanton-Jean, une femme au CV bien rempli aujourd’hui chercheuse invitée au Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal, il s’agit d’un enjeu auquel on peut et on doit s’attaquer.

« Le Québec et le Canada ne font pas si mauvaise figure en termes de littératie scientifique par rapport à d’autres pays. Mais il y a encore beaucoup de place à l’amélioration. Nous vivons dans une société où les problématiques sont très complexes et où les questions scientifiques sont de plus en plus présentes », souligne celle qui participe aujourd’hui à un panel sur la question.

Que faire pour aider les citoyens à acquérir les compétences scientifiques nécessaires ? Mme Stanton-Jean propose de se tourner… vers le sport national des Canadiens et des Québécois.

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Ce contenu a été mis à jour le 27 mai 2016 à 8 h 19 min.