Issouf Ouattara

Issouf Ouattara est inscrit au doctorat en Innovation, science, technologie et Droit à la faculté de Droit de l’Université de Montréal. Convaincu de la force d’une science responsable d’établir un pont entre la recherche fondamentale et celle appliquée pour des solutions concrètes et innovantes aux défis sociétaux, il se spécialise en conformité juridique et éthique du déploiement des systèmes d’intelligence artificielle. Ainsi, mène-t-il ses travaux doctoraux en Droit des innovations technologiques sous la direction des Professeurs Nicolas Vermeys et Pierre Larouche, sur la régulation de la techno-gouvernance algorithmique étatique au Canada {fédéral/Québec} et en France.

Contributeur dans le numéro 30 de la Revue facultaire Droit-Montréal sous le titre « Le risque renforcé. Nouvel outil nécessaire à l’office d’une autorité de régulation de l’intelligence artificielle ? », il propose dans ses travaux interdisciplinaires {Droit- Science informatique- Science de la décision}, de systématiser et pour réguler en conséquence, l’adoption des systèmes d’intelligence artificielle comme une innovation entre incertitude et ignorance – paradigme du risque renforcé.

Avec l’expertise qu’il continue de développer en matière de gestion et du pilotage des projets de transformation numérique et de sécurité informationnelle/cybersécurité, Issouf Ouattara a bénéficié d’un financement FRQSC {avec la notation exceptionnelle du comité d’évaluation} relativement à un projet en milieu professionnel. Ce qui lui permit d’être membre actif des équipes d’une entreprise québécoise qui développe et déploie des solutions technologiques d’intelligence artificielle et notamment des modèles de larges langages. Également engagé pour la communauté, il occupe la vice-présidence aux affaires externes, ainsi que celle au développement professionnel du conseil d’administration 2023-2024 de l’Association des cycles supérieurs en Droit {ACSED}.

Avant de rejoindre l’Université de Montréal pour son PhD, il a pratiqué pendant deux années comme juriste-fiscaliste en cabinet de conseils juridique et fiscal. Parallèlement, il fut chargé de cours sur trois années académiques à l’école nationale d’administration et de magistrature du Burkina Faso, ainsi qu’à l’Université Thomas Sankara {Ex-université Ouaga 2} notamment pour les cours de Théorie générale de l’Etat, d’Introduction au Droit, de Droit et du contentieux constitutionnel, de Droit budgétaire et comptabilité publique. Par ailleurs, il fut une personne ressource auprès du cabinet du ministre de la Fonction publique au sein d’équipes pluridisciplinaires sur des questions de transformation digitale de l’Etat, de protection des renseignements confidentiels, ainsi que de négociation de contrats informatiques notamment d’infonuagiques avec des firmes multinationales.

Ce contenu a été mis à jour le 2 avril 2024 à 22 h 51 min.