No German, No Love: Language Proficiency as a Condition for Visas of Turkish Spouses under EU Law

Résumé

Dans cet article, l’auteur raisonne que l’Accord d’Ankara, son Protocole additionnel de 1970 et la Décision 1/80 du Conseil d’association permettent une cour allemande d’éviter l’application de nouvelles restrictions de visas allemands qui ont l’effet de rendre la réunion familiale conditionnelle à la résussite d’un test linguistique ou d’intégration. L’occasion de faire cette constation se présente parce que la Cour Administrative de Berlin a posé des questions à cet effet dans le cadre d’un recours préjudiciel en vertu de l’Article 267 TFUE. Après la rayure du Greffe des affaires C-513/12, Aslihan Nazli Ayalti c.  Republique fédérale d’Allemagne, l’Affaire C-138/13, Naime Dogan v. Republique fédérale d’Allemagne offre la Cour de Justice encore une chance pour souligner une fois de plus  l’importance de l’Accord d’Ankara pour les relations entre l’Union européenne et la Turquie.

Summary

In this article, the author argues that the Ankara Agreement and its 1970 Additional Protocol, as well as Association Council Decision 1/80 can be used to set aside new German visa restrictions which would make family reunification of immigrants conditional on the passing of a language or integration test. The opportunity to establish this comes after questions to this effect have been raised by the Administrative Court of Berlin in requests for preliminary rulings under Article 267 TFEU. After Case C-513/12, Aslihan Nazli Ayalti v. Federal Republic of Germany was withdrawn from the register, Case C-138/13, Naime Dogan v. Federal Republic of Germany still constitutes an opportunity for the Court of Justice to underline once more the importance of the Ankara Agreement in the relations between the European Union and Turkey.

Ce contenu a été mis à jour le 1 octobre 2014 à 7 h 40 min.