Pierre Trudel explique les distinctions à faire sur la question des manifestations publiques de croyances religieuses

Pourquoi le maire de Saguenay ne peut prier dans une séance publique du conseil alors qu’une personne qui y assiste peut être vêtue d’un vêtement affichant sa foi?

La décision rendue par la Cour suprême sur la validité de l’imposition de la prière au conseil municipal de Saguenay soulève de telles questions chez beaucoup de nos concitoyens. Pierre Trudel tente d’y répondre à la lumière des règles de droit en vigueur.

 Extrait :

Le devoir de neutralité de l’État ne lui interdit pas de célébrer et de préserver le patrimoine religieux. Mais cela ne lui donne pas le droit de maintenir une pratique discriminatoire à des fins religieuses. C’est précisément ce qui est reproché au maire Tremblay. La Cour juge que ses déclarations publiques sur la récitation de la prière aux séances du conseil démontrent qu’il utilise l’autorité publique pour imposer une prière associée à une religion spécifique.

Ce contenu a été mis à jour le 24 avril 2015 à 17 h 47 min.